vendredi, mars 09, 2007

Du stress et des câbles

Si l'on se fie à la version française de Wikipédia, le stress est défini comme suit :

Biologiquement parlant le stress correspond aux contraintes et agressions subies par un organisme qui vont l'empêcher de vivre dans des conditions optimales et vont engendrer une réponse de cet organisme pour pouvoir vivre dans de meilleures conditions.

Au sens strict du terme la définition du stress ne comprend pas la réponse de l'organisme aux contraintes mais uniquement les contraintes elles même, par contre le terme "syndrome général d'adaptation" est approprier pour parler des réponses aux contraintes.



Un autre site donne par contre cette version :

stress n.masc.
ANGLICISME
(action brutale sur l'organisme)
* une réaction au stress


Selon l'Iguane, qui se base sur un cadre professionnel quotidien (car il n'est pas possible d'utiliser le terme de "normal" lorsque l'on parle de travail...) mais qui pourrait s'appliquer aussi à des relations plus personnelles (familles, amis, copines, femmes etc...) , le stress serait plutôt :


"la faculté qu'ont certains, généralement dans un entourage relativement proche, d'apporter à l'encontre d'un tiers une série de problèmes d'une gravité inversement proportionnelle au temps imparti pour s'en charger. Le tout sans se préoccuper le moins du monde de l'incidence que cela aura sur ce tiers."

Ispo facto il serait possible de faire un corollaire à la loi de Murphy (God Bless Murphy) qui pourrait en substance dire : "Moins vous voulez vous faire emmerder à un moment donné, plus vous avez de chance de vous faire emmerder par un maximum de gens!"

Mais la vie ne serait pas drôle si à cela nous pourrions ajouter le facteur temps... Pas dans le sens de durée mais dans celui de moment. Car, il est évident qu'un problème n'arrivant jamais seul (la loi des séries : meurtres en séries, catastrophes en séries, accidents en séries.... il faut qu'il arrive à un moment particulièrement inopportun ou/et désagréable pour son destinataire.

Par exemple : un fameux dossier important à boucler pour vendredi soir qui vous est apporté par votre collègue à 16.59 ce même jour ; une envie irrépressible d'aller voir votre copine/copain juste avant de vous prendre la tête avec ce/cette dernier/ère quelques minutes avant de le/la rencontrer, par conséquent foutre en l'air vos projets pour le week-end etc... L'avantage des listes est qu'elles ne sont que très rarement exhaustives.

Ce qui est d'autant plus fantastique dans ce genre de moment, c'est que non-content de se prendre la tête pour la situation elle-même, pour ce qu'elle engendre sur notre calme et volonté (de tout envoyer au diable généralement) et sur la personne qui vous amène ce(s) cadeau(x) ; on devient le responsable de cette personne comme si, par magie, les rôles s'inversaient brusquement. Naturellement en notre défaveur, sinon cela ne serait pas assez comique, voire même coquasse.

En conclusion, peut-être provisoire, que l'on se prenne ou pas la tête, que l'on tape la tête contre les murs en hurlant ou non, la situation ne changera certainement pas. Donc, tout compte fait, pourquoi ne pas demeurer "zen" et prendre ce qui vient ? Après tout, n'était-ce pas Confucius lui-même qui avait dit (ou écrit peut-être)

"Espère le meilleur ; prépare-toi au pire et accepte ce qui vient"

Comme quoi, il y à 5000 ans, les philosophes ne disaient pas que des conneries!

Sur ces mots pleins de sens et d'espoir.....

L'Iguane vous souhaite une bonne soirée et pleins de gros poutous !!

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